Giuseppe Bianco
Giuseppe Bianco a été Research Assistant à l’Université de Warwick et boursier du programme Research in Paris à l’Ecole normale supérieure de Paris. Il a obtenu le prix de la Fondation Singer-Polignac pour un projet sur le champ philosophique dans les années 1950. Ses recherches portent sur l’histoire de la philosophie en relation avec les sciences humaines et sociales en France aux XIXe et XXe siècles.
Il a publié des articles autant sur des auteurs, des courants et des concepts que sur des modalités d’échange et de production intellectuelle. Il vient de terminer un livre sur l’influence de Bergson sur la philosophie du XXe siècle, centré sur le problème de l’héritage conceptuel (Après Bergson. Portrait de groupe avec philosophe, PUF, à paraître en janvier 2015), un volume sur des problèmes de biopolitique et bioéthique (The Care of Life, Rowman, 2014) et un recueil sur Georges Politzer (La signification du concret. Psychologie et philosophie chez Georges Politzer, Hermann, à paraître début 2015). Actuellement il travaille d’une part sur l’histoire du rapport entre sciences sociales et sciences de la vie, d’autre part sur la portée des sciences sociales dans la recherche sur l’histoire de la philosophie et des intellectuels.
Pendant le XIXe siècle, avec Auguste Comte et Alfred Espinas et plus encore avec Émile Durkheim, la sociologie française a souhaité s’affirmer comme une science positive, par opposition à la philosophie morale, susceptible de fournir une base pour l’action politique. Pour ce faire, elle a incorporé une position épistémologique particulière, impliquant premièrement l’usage d’une série d’analogies entre les phénomènes sociaux et les phénomènes vitaux, deuxièmement une biologie basée sur une physiologie mécaniste et troisièmement l’idée d’une correspondance entre la maladie et la santé. La philosophie de la vie de Georges Canguilhem – et en particulier son concept de normativité vitale, esquissé pendant l’entre-deux-guerres – constitue le résultat d’une confrontation avec les sciences humaines et sociales. La position théorique de Canguilhem et ses engagements politiques sont donc compréhensibles à condition de les replacer dans le contexte plus général de l’articulation entre les sciences sociales et les sciences de la vie. Le projet de recherche vise à analyser la relation entre la critique canguilhemienne des fondations des sciences sociales et le développement de sa philosophie de la vie.
Communication de G. Bianco, résident 2014-2015 de l'IEA de Paris Colloque organisé par l’USR République des Savoirs, avec le soutien du Labex TransferS et de l’Institut d’études avancées de Paris Communication de G. Bianco (ancien résident de l'IEA de Paris) Communication de G. Bianco (ancien résident de l'IEA de Paris) Journée d’étude organisée par Giuseppe Bianco (Université Lyon 3 / NYU), ancien résident de l’IEA de Paris, avec le soutien du Caphés, UMS 3610 CNRS - ENS Paris Communication de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Table ronde organisée par Gretty Mirdal (IEA de Paris, Université de Copenhague) Workshop de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Workshop de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Conférence de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Communication de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Table ronde organisée par Giuseppe Bianco, résident à IEA de Paris Séminaire organisé par Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris, et Sophie Roux (ENS Paris) Communication de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris Communication de Giuseppe Bianco, résident à l'IEA de Paris |
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