Georges Canguilhem (1904 - 1995) : les traces du métier
À l’occasion des vingt ans de la mort de Canguilhem et de la récente parution du tome IV de ses Œuvres complètes. Résistance, philosophie biologique et histoire des sciences 1940-1965 (deuxième volume publié, après le tome I, Écrits philosophiques et politiques, paru en 2011), la journée d’étude "Georges Canguilhem (1904-1995) : les traces du métier", qui s'est tenue le 13 novembre 2015 à l'IEA de Paris, se proposait de revenir sur la complexité de la trajectoire de Georges Canguilhem. Principalement connu en tant qu’épistémologue de la médecine et des sciences de la vie et successeur de Gaston Bachelard à la Sorbonne et à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques, Canguilhem a eu, pour ainsi dire, « plusieurs vies ». Initialement pacifiste intégral et élève d’Alain, il a été professeur de lycée exigeant, étudiant et docteur en médecine, résistant, professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg, lecteur d’ouvrages de biologie et de médecine autant que de sociologie, anthropologie et psychologie, inspecteur général de l'instruction publique, président du jury de l’agrégation, directeur d’innombrables thèses et travaux universitaires…
Histoire des sciences et épistémologie
Jean-François Braunstein, Paris 1
Pierre-Olivier Méthot, Université Laval
Cristina Chimisso, The Open University
Modération : Luca Paltrinieri, Paris 8
Philosophie des normes et bio-philosophie
Charles T. Wolfe, Université de Gand
Thomas Ebke, Université de Postdam
Guillaume Le Blanc, Paris-Est Créteil
Modération : Ivan Moya Diaz, Paris 1
Entre médecine et philosophie
Claude Debru, Ecole normale supérieure
Céline Lefève, Paris 7
Modération : Fehrat Taylan, Paris Ouest
Pédagogie, engagement, politique
Gisèle Sapiro, EHESS
Jean-Louis Fabiani, EHESS, CEU
Xavier Roth, Grenoble 2
Modération : Giuseppe Bianco, Lyon 3 / NYU
Normes sociales et normes vitales: l'itinéraire intellectuel de Georges Canguilhem 01 octobre 2014 - 30 juin 2015 |
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Journée d’étude organisée par Giuseppe Bianco (Université Lyon 3 / NYU), ancien résident de l’IEA de Paris, avec le soutien du Caphés, UMS 3610 CNRS - ENS Paris |
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