Sombres perspectives et raisons d’espérer : le cas de l'Enseignement supérieur

Claudine Provencher, résidente 2020-2021 de l'IEA de Paris, présente son projet de recherche à l'occasion du séminaire hebdomadaire interne.

La présentation sera discutée par Boris Walbaum, docteur en sciences de gestion, fondateur de Dual Conseil et Frateli – première association d’accompagnement d’étudiants à potentiel issus de milieux modestes.

L'attention croissante portée aux indicateurs de performance dans l'enseignement supérieur, aux classements, à la commercialisation, l'imposition d'un environnement réglementaire de plus en plus complexe, les pressions externes exercées sur les programmes de recherche et, plus récemment, les changements de modèles de prestation apportés par la COVID-19 compromettent le rôle des universités en tant que producteurs et diffuseurs indépendants de connaissances et en tant que formateurs de citoyens critiques et engagés.

Claudine Provencher travaille dans le secteur universitaire depuis plus de 12 ans. Depuis quatre ans, elle joue un rôle-clé dans ce qui pourrait être considéré comme une expérience en direct avec la création, à la London School of Economics, de LSE LIFE, un centre innovant pour le développement académique, personnel et professionnel des étudiants. Le centre connait un réel succès et plusieurs milliers d'étudiants interagissent désormais d'une manière ou d'une autre.

Ce projet s’appuie sur l’expérience quotidienne du LSE LIFE pour explorer et identifier certains éléments de réponse possibles à ces problèmes. En utilisant la recherche-action comme approche méthodologique globale, différents ensembles de données seront utilisés pour tirer des enseignements, tant en ce qui concerne ce qu'une initiative telle que LSE LIFE nous apprend sur la possibilité pour les universités de continuer à jouer un rôle clé dans le développement de citoyens critiques et engagés que sur la manière dont elle peut régénérer le mandat/la mission des universitaires.