Rébellions des soldats, rébellions des civils en zone occupée du front occidental 1914-1918
Participation à la table ronde, dans le cadre des 17e Rendez-vous de l’histoire, Blois 2014, organisée par le Centre international de recherche de l’historial de la Grande Guerre, Péronne
Participants :
- Laurence VAN YPERSELE (Université catholique de Louvain)
- Philippe NIVET (Université Picardie Jules Verne)
- Emmanuel DEBRUYNE (IEA de Paris, Université catholique de Louvain)
- Emmanuel SAINT-FUSCIEN (EHESS)
- Modératrice : Annette BECKER (Paris Ouest Nanterre La Défense, IUF)
- Coordination : Laurence VAN YPERSELE (Université catholique de Louvain)
Présentation de la table ronde
La Première guerre mondiale a suscité une multitude de comportements différents dont celui de rébellion. Encore peut-on se demander qui se rebelle contre qui ou quoi, comment, au nom de quoi et avec quel résultat.
La confrontation entre le cas des soldats et celui des civils occupés est d’autant plus intéressante qu’ils apparaissent quasiment inversés et invitent à repenser les notions de refus, de résignation et d’acceptation en temps de guerre. Les soldats se rebellent, pour des raisons très variées, contre leurs chefs ou la guerre elle-même via des stratégies d’évitement (embusqués, auto-mutilés, déserteurs) ou des stratégies de confrontations directes (mutins). En revanche, les civils occupés ne peuvent refuser la guerre qui leur est imposée. Ils se rebellent donc contre l’occupant, au nom de leur patrie opprimée ou par haine de l’occupant omniprésent, à travers des formes de résistance passive, ouverte ou clandestine. Ce faisant, ces civils se perçoivent comme des combattants de l’ombre.
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Une Résistance « avant la lettre ». La guerre clandestine en pays occupés. France et Belgique, 1914-1918 01 octobre 2014 - 30 juin 2015 |
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