L’Alliance israélite universelle à Tunis dans les années 1870 ; Modernisation entre l’Italie, la France, et le Maghreb
Intervention de Jessica Marglin (résidente 2017-2018 de l'IEA de Paris) dans le cadre de la journée d’étude : "L’Alliance israélite universelle et l’orientalisme", organisée par Valérie Assan (GSRL), Nadia Malinovich (GSRL) et Yolande Cohen (Université du Québec à Montréal)
Présentation de la journée d'étude
40 ans après la publication de l’ouvrage Orientalism d’Edward Said, cette journée d’étude propose de mettre en lumière l’intérêt de l’historiographie des Juifs pour l’analyse des sociétés coloniales et postcoloniales à travers l’exemple de l’Alliance israélite universelle. Fondée à Paris en 1860, l’AIU a mis en place un réseau scolaire francophone s’étendant du Maroc à l’Iran. S’appuyant sur des comités locaux, animée par des instituteurs et institutrices qui, tout en étant eux-mêmes issus du monde oriental, se concevaient comme les porteurs d’une « mission civilisatrice » auprès d’autres Juifs « orientaux », cette institution constitue un objet particulièrement intéressant pour interroger la complexité des sociétés coloniales. Une attention particulière sera accordée aux effets, sur les individus et les groupes, de l’action de l’Alliance, non seulement autour de la Méditerranée, mais aussi dans des pays où les anciens élèves des écoles de l’Alliance ont émigré à partir des années 1950 (USA, Canada, France…).
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La nationalité en procès : un Juif tunisien en Italie et la construction de la Méditerranée moderne 01 septembre 2017 - 31 mars 2018 |
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