L’IEA de Paris a le plaisir de vous partager son rapport d’activités pour l’année 2020.
Dans le contexte si particulier de la crise sanitaire mondiale, l’année 2020 aura été pour l’Institut l’occasion de mettre à l’épreuve son adaptabilité, sa capacité à innover, mais aussi sa faculté d’anticipation, dans un esprit de « résilience » qui lui est cher.
Adaptabilité tout d’abord. Dès la fin mars 2020, à l’aube d’une crise dont on ignorait encore tout de sa durée, s’est très vite opéré un tournant virtuel qui a permis aussi bien aux événements scientifiques internes et ouverts qu’aux résidences de recherche de se poursuivre. Les chercheurs-résidents ont pu continuer leurs travaux, organiser colloques et séminaires… dans des salons virtuels mis à leur disposition. Les événements scientifiques ouverts au public ont pour la plupart pu être maintenus, rendant possible une diversité de spectateurs quasi inédite jusqu’alors. En témoigne le succès du cycle de rencontres sur les enjeux sociétaux de la bioéthique coorganisé avec l’EPHE-PSL qui a attiré près de 4 000 personnes sur l’année entière, public « présentiel » et « virtuel» combiné.
Anticipation aussi ! Dès le mois de mars, alors que les sciences dures étaient mobilisées pour trouver des solutions médicales, les sciences humaines et sociales montaient, elles aussi, en première ligne pour aider nos sociétés à affronter les impacts socio-économiques de la pandémie. Cette mobilisation internationale sans précédent
avait besoin de nouvelles ressources pour se coordonner, de nouveaux formats pour se construire : l’idée du World Pandemic Research Network était née. Conçue pour permettre une accélération de la recherche sur les impacts sociétaux du Covid, la plateforme wprn.org, lancée au printemps 2020 avec l’appui de la fondation RFIEA et de nombreux réseaux scientifiques internationaux, comptait en fin d’année plus de 800 projets déposés.
Innovation encore ! 2020 a vu l’accueil des premiers groupes du programme « Constructive Advanced Thinking » initié l’année précédente par l’IEA de Paris. Commun à onze instituts d’études avancées européens, le programme CAT a pour but de faciliter l’émergence de réseaux de jeunes chercheurs internationaux travaillant sur les grands défis de l’humanité.
Continuité enfin. Cette année particulière ne nous aura pas empêchés de poursuivre notre engagement en faveur d’un meilleur impact de la recherche en SHS sur la société. La poursuite, étape par étape, du projet de construction d’un programme de recherche action sur la Résilience et l’Innovation territoriale, la construction et consolidation de chaires thématiques avec nos universités membres, l’accompagnement de la Ville de Paris dans l’accueil de doctorants CIFRE, et plus largement la mise en œuvre de notre programme META, viennent illustrer notre politique scientifique de décloisonnement
de la recherche, au service de nos partenaires.
En bref, en dépit des difficultés nombreuses, une année stimulante, une année résiliente, ô combien riche d’enseignements. Nous en retenons un en particulier : la démonstration à l’échelle mondiale de l’incroyable potentiel de l’intelligence collective. To be continued…
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