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Krzysztof Rzepkowski

Professeur adjoint
Université de Varsovie
Moulins et meuniers dans la culture de l'Ouest : une perspective anthropologique
01 octobre 2010 - 30 juin 2013
Histoire
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Krzysztof Rzepkowski est professeur assistant à l’Institut de philologie classique de l’université de Varsovie. Il est l’auteur d’une monographie sur la comédie de l’Antiquité tardive Querolus et de plusieurs articles sur l’Antiquité classique et la Renaissance italienne publiés dans des revues internationales (Antiquité Tardive, Mnemosyne, Interpres. Rivista di studi quattrocenteschi). Il est l’initiateur et le co-éditeur de la série bilingue Bibliothèque de Renaissance,qui présente des traductions commentées des humanistes italiens (Pétrarque, Boccace, Bruni, Ficin). Il a été boursier de plusieurs fondations et institutions internationales et chercheur invité à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris (en 2008).

L'invention du moulin a exercé une influence considérable sur la culture non-matérielle des pays d’Europe de l'Ouest. Elle l’a enrichie d'innombrables chansons, proverbes, fables et contes populaires mettant en scène des personnages de meuniers, comme par une riche symbolique de la localisation, de l'architecture et de l'équipement du moulin.

Le but de mon projet est, d'un côté, de présenter cette symbolique et la série de motifs liés au métier de meunier en adoptant une approche diachronique (de l'Antiquité aux débuts du vingtième siècle), et de l'autre, de l'approfondir par une approche synchronique (portant sur les clichés culturels liés au moulin et au meunier dans les contes populaires européens de l'époque pré-industrielle). J'effectue mes recherches sur plusieurs niveaux : sur le plan historique (naissance et développement de la meunerie en Europe, le droit de mouture comme instrument de la domination seigneuriale), sociologique (place du meunier dans la structure sociale), ethnographique (motif du meunier dans le folklore, dans les croyances populaires et dans les proverbes), et littéraire (motif du meunier dans les Belles Lettres). Je privilégie toutefois l'approche anthropologique dans la mesure où elle permet de comprendre tant la genèse que les voies de prolifération des motifs étudiés, comme leur succès constant dans la culture populaire. La connaissance des langues classiques, de l'ancien français, des langues romanes, germaniques et slaves me permet d’analyser des sources de presque toute l'Europe de l'Ouest, de l'Antiquité aux temps modernes. Je suis ainsi en mesure de comprendre les mécanismes d'interpénétration des artéfacts culturels au sein des différents groupes linguistiques et ethniques, ainsi que de discerner les convergences entre les phénomènes folkloriques des peuples romans, germaniques et slaves.

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2012-2013
Autre
Europe orientale