Barbara Cooper
En tant qu’historienne, j’aborde une thématique qui a été jusque-là réservée aux démographes, aux spécialistes de la santé et aux ethnologues : les débats médicaux, politiques et sur le développement concernant la fertilité et la maternité au Niger à l’époque contemporaine.
Mon objectif est d'écrire une étude historique sur la reproduction et la population au Niger qui est destinée à un public composé à la fois de chercheurs, de décideurs politiques (internationaux et nationaux), de militants dans le domaine de la santé et de praticiens de la santé publique.
Sans adopter une approche exclusivement sociologique, mon étude aborde entre autres les sujets comme les facteurs qui influent sur les décisions des familles, la place que la maternité et l’(in-)fécondité jouent dans le parcours des femmes, l’évolution des structures de santé en relation avec la natalité et les soins donnés à la mère et aux enfants.
Le cadre chronologique va de la disparition de l’esclavage et la fin de l’époque coloniale aux années qui ont suivi l’indépendance (1960), marquées par des crises environnementales et économiques, des grands programmes de développement et la montée de l’islamisme.
Journée d'étude organisée par Brian Sandberg, résident à l'IEA de Paris, et Marion Trévisi (Université de Picardie) Communication de Barbara Cooper, résidente à l'IEA de Paris |
Indiana University Press |
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