‘A ragged citizen of this universal nation’: Melville, decolonization and community beyond identity?
Talk by Michael Jonik (2018-2019 Paris IAS fellow) within the framework of the seminar "Globalisation(s) et littérature" organized by LILA department
About the seminar
La globalisation (sic) serait une invention anglo-américaine. À voir. Toujours est-il qu’elle gagne du terrain, et que les modèles forgés par l’État-nation sont de plus en plus sur la sellette, à l’heure du tout « post-co » et des decolonial studies. Plutôt que de chercher à localiser le moment exact où commence le phénomène, on s’intéressera à l’opposition sans merci que se livrent mondialisation et « mondialité » (Édouard Glissant). Dans ce séminaire à plusieurs voix, placé sous le signe de la sensibilité aux « différences, tangences et divergences » que le devenir-migrant du monde ne cesse de réactiver (Patrick Chamoiseau), on s’efforcera d’ouvrir le plus largement possible les modalités du global. A la géopolitique comme à la géopoétique ; à la littérature-monde en passe de liquider la « République des lettres » ; à ce qui fait que certaines villes mondialisées (New York, Londres) sont devenus des « hyper-lieux » (Michel Lussault). Les uns (Novalis) voulaient déjà « romantiser le monde », les autres (Shakespeare) firent du théâtre un Globe (et inversement). Historiquement, enfin, la perception d’une conscience précocement environnementaliste, soucieuse de l’intégrité des « écosystèmes », a donné lieu à notre actuel climat « mondialisé ».
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Anarchists, Scientists, Lovers, and Con-Men: Risk and the Nineteenth-Century Novel 01 October 2018 - 30 June 2019 |
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